Alcool au volant une analyse faite par AUTOPLUS sur son site : ethylotest Tableau récapitulatif Les contrôles d’alcoolémie sont réalisés avec des éthylotests électroniques. Ces derniers mesurent le nombre de particules d’alcool présentes dans l’air expiré par la personne contrôlée. Ce taux est exprimé en mg par litre d’air expiré (mg/LAE). Pour obtenir la teneur d’alcool présente dans les veines (exprimée en gramme d’alcool pur par litre de sang, soit g/LS), on multiplie en général par deux la teneur exprimée en mg/litre d’air expiré. Mais attention, il ne s’agit que d’une valeur indicative, car les deux mesures sont totalement différentes : elles utilisent des échelles et des appareils de mesure différents (éthylomètre pour le mg/LAE et prise de sang pour le g/LS). Exemple : Vous êtes contrôlé. Vous soufflez dans l’éthylomètre qui inscrit 0,4 mg/litre d’air expiré. Vous pensez être en dessous du seuil maximum autorisé. Or, c’est faux. En réalité, votre taux d’alcoolémie est aux alentours de 0,8 g/litre de sang (0,4 mg/litre d’air expiré x 2 = 0,8 g/litre de sang). C’est-à-dire bien au-dessus du taux légal, qui est de 0,5 g/litre de sang. Vous êtes donc passible d’une peine de 2 ans de prison, d’une suspension de permis de 3 ans, etc. La réglementation est la suivante : De 0 à 0,24 mg/LAE De 0 à 0,49 g/LS Il n’y a pas d’infraction. De 0,25 à 0,39 mg/LAE De 0, 50 à 0,79 g/LS Il existe une contravention de 4e classe (amende + suspension permis 3 ans + 6 pts) A partir de 0,40 mg/LAE A partir de 0,80 g/LS Il s’agit d’un délit (amende, prison, + suspension permis 3 ans + annulation permis possible + 6 pts). Les dépistages de stupéfiants ne sont pas réalisés de manière automatique comme les tests d’alcoolémie. Un conducteur, ou un élève conducteur et son accompagnateur, peuvent être soumis aux tests de substance illicite lors d’un : – accident quelconque de la circulation – accident de la circulation ayant entraîné des dommages corporels. En revanche, le test est effectué de manière systématique lors d’un accident mortel de la circulation (conséquences immédiatement mortelles). Les tests réalisés en premier lieu sont des tests urinaires. En cas de résultat positif, le conducteur devra se soumettre à une prise de sang complémentaire, réalisée en milieu hospitalier. Un dépistage d’alcool et de substances stupéfiantes est également effectué systématiquement lors : – du franchissement d’un passage à niveau à l’approche d’un train – d’un passage sur voie ferrée alors que la fermeture des barrières est activée – d’un refus de priorité à un train ou un matériel circulant sur les voies ferrées – d’un franchissement du passage à niveau avec un véhicule risquant l’immobilisation sur la voie ferrée.