En 2005, la tendance au ralentissement se confirme. Le chiffre d’affaires de la branche n’a progressé que de 1,4 %, à 17.870 millions d’euros, après une hausse de plus de 5 % en 2003 et de près de 3 % en 2004. Le marché de l’assurance automobile reste sur deux années moribondes. En 2005, la tendance au ralentissement se confirme. Les données publiées par la FFSA montrent que le chiffre d’affaires de la branche n’a progressé que de 1,4 %, à 17.870 millions d’euros, après une hausse de plus de 5 % en 2003 et de près de 3 % en 2004. Si le marché des particuliers n’a enregistré qu’une croissance très modérée de 1,7 %, à 14. 630 millions d’euros, celui des profesionnels n’a guère brillé stagnant à 3.240 millions d’euros. Comme l’année précédente, le marché reste hautement concurrentiel. En 2005, le tassement de la matière assurable a contribué à accroître cette concurrence. D’une part le parc 4 roues n’a progressé que de 0,7 %, à 36.298 véhicules . D’autre part, la fréquence a continué de baisser, en dépit des violences urbaines d’octobre 2005 qui se sont soldées par 9.000 véhicules incendiés, pour un coût total de 39 millions d’euros. Toutefois, comme les coûts moyens ont augmenté, aussi bien pour les sinistres RC que les sinistres dommages, la charge totale des indemnités (payées et provisionnées) a progressé de 2 % en 2005 par rapport à 2004. Compte tenu du tassement de l’activité, l’exercice 2005 a été marqué par une dégradation du ratio sinistres à primes (S/P) et du ratio combiné, qui ont augmenté de près de 1 point de pourcentage pour atteindre, respectivement, 83 % et 100 %. En conséquence, le solde technique a légèrement reculé, pour tomber à 6,8 % des primes nettes, contre 8,2 % en 2004, bien que celui-ci reste encore largement excédentaire à plus de 1,2 milliard d’euros.