Loi des 100 ch :

le texte officiel toujours pas signé !

Depuis le 1er janvier, il est logiquement possible de rouler avec une moto de 100 ch.

Sauf qu’à ce jour le décret d’application réglementant le sort des motos Euro 3 n’est toujours pas signé.

Et que, donc, seules sont commercialisables les (rares) motos Euro 4 en puissance libre. Une situation qui pourrait rapidement bloquer le marché de la moto, certains constructeurs ayant commandé leurs Euro 3 en version “débridée” ! Le 1er janvier annonçait une véritable révolution pour le marché de la moto, avec le retour de la moto en puissance libre en France. Elles y étaient en effet limitées à 100 ch depuis 1985. Sont concernées en premier lieu les motos homologuées Euro 4. Mais celles-ci ne seront qu’une poignée en 2016 : nouvelle Yamaha FJR 1300, Honda CrossTourer 1200, Ducati Multistrada, Monster 1200 R, 959, Hypermotard et XDiavel, plus les nouvelles Triumph. Pour les anciennes versions Euro 3 (neuves ou d’occasion), c’est au gouvernement français qu’appartient de valider leur commercialisation. D’ores et déjà, il a signifié que seules les motos équipées de l’ABS auront droit de basculer en puissance libre. Sauf que le décret d’application n’est à ce jour toujours pas signé et que les motos Euro 3 ne peuvent actuellement être commercialisées qu’en version bridée à 100 ch. Ce problème ne concernant évidemment que les motos disposant d’une puissance maxi de plus de 100 ch, ce qui ne constitue évidemment pas la totalité du marché. Outre le fait que nombre de clients attendaient le 1er janvier pour acheter leur moto, les réseaux sont confrontés à un autre problème : certains constructeurs ont anticipé la libération de la puissance et ont donc commandé leurs motos en puissance libre. Des motos actuellement invendables et, de surcroît, homologuées en “full” et qui ne peuvent donc pas être repassées en 100 ch ! Une situation qui pourrait rapidement devenir dramatique pour les concessionnaires. Pascal Litt

Loi des 100 ch : La FFM et la FFMC interpellent Ségolène Royal

Dans un communiqué commun, la FFM et la FFMC interpellent Ségolène Royal sur la lenteur du gouvernement pour officialiser la fin de la loi des 100 chevaux en France. Une situation de statu quo qui impacte directement le marché.

Le 09/02/2016 16:12