Distribution (moteur) En mécanique, la distribution regroupe les mécanismes qui assurent l’admission et l’échappement des gaz dans les cylindres d’un moteur à explosion. L’arbre à cames, les soupapes ou encore la courroie de distribution est une liste non exhaustive des éléments composant la distribution. Description et fonctionnement Lors de son fonctionnement, un moteur à combustion interne effectue différentes phases réalisées dans un ordre précis appelées « temps ». Afin que celles-ci se déroulent d’une manière ordonnée, il est nécessaire de synchroniser les différentes phases. Un moteur à deux temps utilise peu de pièces mécaniques dans la mesure où il s’agit de découvrir lors de la course du piston différentes lumières d’entrées et de sortie du mélange carburé à l’admission et des gaz brulés à l’échappement et parfois d’actionner, par dépression, des clapets sur le circuit d’admission. Le moteur à quatre temps est un système plus complexe car utilisant de nombreuses pièces en mouvement simultané et synchronisé, se rapprochant d’un mouvement d’horlogerie. Dans ce cas, le mouvement circulaire décrit par le vilebrequin est transmis au mécanisme d’ouverture des soupapes (le(s) arbre(s) à cames) soit par courroie, soit par chaîne de transmission, ou bien encore par une cascade de pignons. Différentes techniques Chaîne de distribution d’un moteur à double arbre à cames en tête. Les moteurs de conception assez anciens sont pourvus d’une chaîne, ou d’une cascade de pignons, pour transmettre le mouvement du vilebrequin à l’arbre à cames. Leur durée de vie est théoriquement égale à celle de l’ensemble du moteur, s’ils sont correctement lubrifiés, cependant ces techniques d’entraînement sont consommatrices de puissance, à l’accélération, du fait de leur inertie, car ils sont assez lourds ; ils nuisent, donc, à l’efficacité mécanique globale du moteur. Dans les moteurs modernes, très souvent, des courroies de distribution sont utilisées. Elles ont l’avantage de ne nécessiter aucun graissage et d’être silencieuses ; par contre, leur remplacement périodique est impératif (tous les 50 000 à 240 000 kilomètres, mais aussi après quelques années, entre cinq et dix ans, lorsque le kilométrage n’est pas atteint, du fait de la dégradation progressive des composants de cette courroie, essentiellement du caoutchouc enrobant une tresse (âme) en aramide ou fibre de verre). La rupture de cette courroie est à coup sûr destructrice pour l’ensemble du haut moteur, sauf pour les moteurs à non-interférence (les pistons en position haute ne peuvent pas toucher les soupapes même si ces dernières sont descendues au maximum).