Au jour le jour : respecter ses besoins en sommeil Un adulte a besoin de sept à huit heures de sommeil par nuit. Mais ce n’est qu’une moyenne , car certaines personnes sont de petits dormeurs, là où d’autres ne sauraient se reposer moins de neuf heures d’affilée. Pour connaître ses besoins en sommeil, il suffit de noter, pendant la deuxième semaine des vacances, à quelle heure on s’endort et à quelle heure on se réveille spontanément le matin. La différence entre les deux correspond à la durée idéale de sommeil. Médicaments : Regarder les emballages Nombre de médicaments peuvent rendre somnolent. Leur emballage comporte un pictogramme spécifique (triangle rouge avec une voiture à l’intérieur). Tout conducteur qui prend un médicament doit donc y veiller et ne pas hésiter à poser toutes les questions à son médecin traitant. Alimentation : le bon menu Pour conduire au mieux de ses capacités, il faut manger régulièrement… Mais pas n’importe quoi! A éviter: les produits trop sucrés (barres chocolatées, confiseries, pâtisseries…) et les excès de matières grasses (plats en sauce, fritures, chips…). A privilégier : les produits de la mer, les viandes peu grasses ( poulet, dinde, lapin…) les fruits et les légumes. Signaux d’alerte : apprendre à les repérer Les baisses de vigilance et de somnolence se traduisent par des signes qui doivent inciter à s’arrêter: -lenteur de réaction, -difficulté à maintenir une vitesse constante, -erreurs de coordination, -inattention à la signalisation, -difficulté à maintenir la trajectoire du véhicule ( écarts successifs), – bâillement à répétition, – lourdeur des paupières et picotement des yeux, – périodes d’absence (épisodes de micro sommeil), – augmentation des gestes dits « auto centrés » : se gratter la figure, se toucher le menton, se frotter le nez…. Trajet longue durée : pauses obligatoires Au quotidien comme lors des départs en vacances, tout long trajet doit être ponctué de pauses: impérativement si l’on se sent somnolent. Faire une sieste réparatrice de quinze à vingt minutes. En l’absence de contre-indications, prendre deux cafés avant de s’endormir. La caféine n’agit qu’au bout de trente minutes. Elle n’empêche doc pas l’endormissement, mais favorise le réveil après la sieste. Fréquentes, et au minimum toutes les deux heures, selon le docteur Damien LEGER. S’arrêter quinze à trente minutes pour se dégourdir les jambes, s’étirer et boire (eau, jus de fruits,café,thé…). Dans tous les cas , éviter de conduire plus de six heures par période de vingt quatre heures et ne jamais prendre le volant avec une « dette de sommeil » . Éviter également de conduire la nuit, en particulier entre 2h et 5 h du matin et la journée entre 13 h et 15 h (horaires propices à l’endormissement). Vacances : partir frais et dispos Faire des nuits complètes dans la semaine qui précède. Dans la mesure du possible, ne pas partir après une journée de travail. Pour les conducteurs qui s’apprêtent à conduire de nuit alors qu’ils n’en ont pas l’habitude, faire une sieste ( au moins 1h30) avant de prendre la route