Par un raccourci de langage, de plus en plus de professionnels et, par ricochet, de particuliers, réduisent la géométrie au seul parallelisme. Peut on rappeler que pour effectuer un bon contrôle, des opérations préliminaires s’imposent : – bonne assiette du véhicule et hauteurs de caisse conformes aux préconisations du constructeur; – pression, dimensions, état des pneumatiques corrects; -dimensions des roues correctes; – absence de jeu dans les axes et roulements; – point zéro de la direction clairement déterminé; Dans la plupart des cas, le véhicule se contrôle tel qu’il se présente, mais il existe des exceptions ce qui impose de posséder la fiche constructeur à jour. Par ailleurs, on ne peut dissocier le train avant du train arrière qui doivent se contrôler en même temps. Une fois ces préliminaires éffectués et les éventuels défauts supprimés, on peut passer au controle proprement dit des données suivantes: -hauteur de crémaillére de direction; -carrossage -chasse -inclinaison de pivot -parallélisme Tous ces angles sont interdépendants. On pourra alors déterminer l’angle inclus, le set back, l’angle de poussée. Ainsi , nous obtiendrons une première et bonne idée de l’état des trains roulants et des éléments porteurs de la structure de coque Dans le cadre de notre activité quotidienne et en particulier lors d’un VGAVEI, il me semble bon de ne pas oublier que le bon fonctionnement des organes de sécurité des trains roulants dépend en grande partie de l’état de la géométrie.