Une VRADE est selon notre profession une valeur de remplacement à dire d’expert pour un véhicule économiquement irréparable. Ceci signifie donc qu’avec la somme attribuée le lésé propriétaire d’une voiture accidentée se trouve dans une situation normale lui permettant de remplacer son véhicule détruit . Pourtant si les assureurs ont œuvré avec beaucoup d’énergie pour obtenir des avantages réels et importants quand il s’agit de remise en état, il semble qu’il n’en soit pas de même pour les véhicules traités par différence de valeurs car économiquement pas réparables. Le lésé accidenté, si bien encadré quand son véhicule est réparable, se trouve bien démuni dans le cas du véhicule dit économiquement irréparable. Ainsi les assureurs et leurs mesures statistiques pèsent sur l’analyse de l’expert de terrain qui est confronté à la valorisation objective du-dit véhicule. La profession avait, il y a quelques années, mis en place une méthode de calcul très bien faite qui prenez en compte le prix neuf ou sa revalorisation si le véhicule n’était plus construit , elle appliquait des péréquations justes pour les coefficient d’usures et d’utilisation avant de prendre enfin en compte la réalité du marché local qui est le résultat de la mode , de la qualité intrinsèque du modèle et de la force de vente du constructeur. Cette méthode intelligente n’a pourtant pas résisté à la pression de la demande. Ainsi actuellement, la tendance serait plutôt d’ indiquer au lésé un ou plusieurs véhicules proposés sur le marché principalement de l’ Internet afin qu’il fasse sienne la négociation et le remplacement. Il est évident que cette pratique ne peut replacer vraiment le lésé dans sa situation initiale car il existe encore quelques véhicules en mauvais état qu’il faut obligatoirement sur- évaluer et d’autres en très bon état d’entretien que l’on cherche à sous – évaluer en proposant un matériel que nous n’avons pas vu et qui n’existe peut être même pas. Il faut savoir que maintenant les offres sur les sites de ventes numérisés de voitures sont devenues entièrement gratuits, les sites faisant leur commerce de la publicité d’une part et de système de chiffre d’affaire lié au nombre de visites. Aussi il devient aisé pour les professionnels d’orienter le marché et de fabriquer des tendances qui leur sont favorables pour le marché de l’occasion. De même cette sur-information fait que les particuliers demandent des prix de véhicules plus élevés que des professionnels de qualité qui ont préparé les véhicules et les vendent avec leurs obligations et leurs garanties. Dans ce contexte grouillant, nous sommes fréquemment sollicité par des lésés qui ont un différent avec leur assurance voire avec l’expert de leur compagnie, qui ne comprennent pas vraiment pourquoi, l’expert de leur propre compagnie n’est pas à même de valoriser normalement la voiture ou bien de fournir les explications imparables pour justifier le bien fondé de leur chiffrage avant sinistre. Lorsque nous leur proposons la seule issue valable c’est à dire la contre expertise nous sommes confrontés souvent à des difficultés pour trouver sur certains secteurs des experts qui acceptent de pratiquer la contre-expertise au détriment de la reconnaissance même de l’expert quant à son indépendance. Aussi nous vous proposons en pages réservées aux abonnés, la méthode appropriée pour faire la contre expertise et présenter le recours de façon cohérente et déontologique. Ainsi, il ne doit plus y avoir de situation confuses ou conflictuelles entre deux acteurs qui remplissent leur fonction d’expert en automobile en valorisant un véhicule non réparable suivant des données arbitraires mais réelles. Le but étant évidemment de trouver un moyen terme satisfaisant pour les deux parties opposantes sans avoir a embouteiller la justice pour une prestation sommes toutes de base qui ne peut réellement être très éloignée sauf si l’une des deux parties n’a pu avoir connaissance des mêmes éléments.