Certains pays utilisent cette méthode de réparations depuis environ trente ans, Plusieurs raisons motivent cette formule : Le raccourcissement des délais de remise en état. Le moindre coût de la prestation. Le ménagement de l’environnement en raison de l’absence de peinture. Par contre cette méthode présente très vite ses limites. En effet s’il est possible de réparer les petites bosses sur les divers panneaux, sur le pavillon, les portes, etc… on ne peut redresser les endroits difficilement accessibles, à hauteur de soudures, les rayures profondes où par la suite des risques de corrosions seront susceptibles d’apparaître. Plusieurs méthodes existent pour redresser la tôle sans peinture, les outils spéciaux pour le redressage et les rayons de lumières rasantes sont utilisés en principal, mais l’on rencontre avec le même bonheur les systèmes à ventouses collantes avec des pistolets pour étirage de la déformation. Si les réparateurs traditionnels sont encore un peu en retrait pour appliquer la méthode, les flottes de véhicules chez les loueurs , les concessionnaires y ont recours depuis bien longtemps. Lorsque le manipulateur est entraîné et adroit, il fait disparaître les petits impacts à 100% sans endommager la tôle ni provoquer d’oxydation. Son soucis sera toujours de travailler la tôle en dessous de la rupture du film de peinture. C’est pourquoi, les petits impacts genre grêle, sur des peintures récentes seront traités de préférence. Lorsque l’opération est réussie, le temps d’intervention est court, la mise en œuvre d’un ensemble atelier est évitée, la peinture d’origine est conservée sans être modifiée le moins du monde. De ce fait plus de soucis, lors de l’examen en reprise par un professionnel qui détecte toujours immédiatement les raccords et les applications nouvelles de peinture. Le vieillissement du débosselage sans peinture : Comme les compagnies d’assurances ont été régulièrement confrontées aux accidents de grêles de très nombreuses réparations existent et l’on possède suffisamment de recul pour connaître l’évolution. De plus de nombreux tests en brouillard salin sur des échantillons de pièces réparées ont été effectués, ce qui permet d’attester que cette méthode est préférable à tout autres quand elle est possible. Aussi l’utilisateur d’un véhicule qui va subir un débosselage sans peinture, peut en toute quiétude accepter cette formule qui préserve son capital et permet de lui redonner les qualités initiales. Les experts trouveront en partie interne de ce dossier, les méthodes et les marques qui pratiquent régulièrement ce procès avec réussite.